France Bourély, pionnière dans le domaine, 1994-2024
UNE SÉLECTION VARIÉE ET SURPRENANTE
Beaucoup de photographie dans les espaces qui nous entourent, et toujours de manière très efficace les macrophotographies, en particulier celle de France Bourély, que l'on peut définir comme "photographe de l'invisible" et comme une pure "biologie contemplative" : Certainement passée du statut de scientifique à l'université à celui d'artiste, la photographe française célèbre dans cette exposition la beauté sophistiquée et la complexité de toutes les créatures qui, sans se poser de questions, s'occupent de nourrir le soleil, de se promener et même de digérer les pluies et les brouillards.
France Bourély, Marshmallow Laser Feast & Daro Montag
Les photographies saisissantes de France Bourély, "Arista", mettent en scène, à l'échelle du micron, les êtres qui peuplent le sol. Elles nous mettent en présence d'un bousier, d'une fourmi et d'une aile d'abeille.
Fly Agraric" du collectif Marshmallow Laser Feast dépeint le monde fascinant des champignons et des réseaux de mycélium, mettant en lumière les royaumes cachés de la vie souterraine. L'œuvre révèle la relation avec le sol et les diverses espèces qu'il abrite, des arbres aux champignons en passant par les bactéries, les archées et les protozoaires, offrant un point de vue unique sur les microcosmes qui soutiennent la vie sur Terre.
L'œuvre "This Earth 6" de Daro Montag dépeint la beauté colorée et texturale des microbes du sol pour montrer la complexité du sol en tant qu'organisme vivant.
Post on Somerset House - Exposition SOIL Printemps 2025
La première des sections thématiques de SOIL - Life Below Ground - entreprend la tâche apparemment simple mais significative d'impressionner les visiteurs sur la profonde complexité du sol, révélant qu'il est bien plus que de la simple terre. France Bourély (ARISTA Sensory bristle on insect head, 2022), qui se décrit elle-même comme une "biologiste contemplative", captive (et déstabilise les entomophobes parmi nous) avec des gros plans photographiques de créatures vivant dans le sol, comme les bousiers et les fourmis, découvrant ce qu'elle appelle des "territoires invisibles" et les "personnalités" qui s'y trouvent. Mating and egg laying earthworms (2021) de Wim van Egmond entraîne le public dans le monde des microbes du sol, révélant son dynamisme invisible grâce à la microphotographie en accéléré, en collaboration avec le musicien Michael Prime, dont le paysage sonore One House as Peyote (2005/2020) nous fait assister à une interaction que les oreilles humaines n'entendent généralement pas : l'extraction et l'échange d'eau et de nutriments entre un cactus peyotl et le sol dans lequel il est enraciné, ainsi que d'autres organismes qui y résident.
Comme le sol lui-même, pourrait-on dire. La morphologie suspendue de Jo Pearl, multipliée en ombres dansantes, de curieuses petites formes - spirales torsadées, racines plumeuses, minuscules corps sculpturaux - semble être faite de soie ou de tissu, mais est en fait façonnée dans l'argile même de cette terre. Les stupéfiantes photographies au microscope électronique de France Bourély révèlent ce qu'elle appelle la personnalité de minuscules insectes et les vastes étendues du nano-espace cellulaire. Le Big Bluestem de Jim Richardson s'élève à travers neuf panneaux lumineux, dont trois seulement représentent la partie généralement visible de cette énorme plante des prairies, dont les tiges s'élancent vers le haut comme une chevelure verte. Les six autres panneaux représentent la toile enchevêtrée que la nature tisse loin en dessous.
Le sol est un musée d'images, de formes et de reliques, dont beaucoup sont humaines. Voici une épée de l'âge du fer, tirée, comme dans une légende arthurienne, de l'argile d'un canal de rivière obstrué dans les Fens, qui l'a superbement conservée pendant plus de 2 000 ans. Mais le sol est aussi à l'origine de ses propres expositions. Une séquence de planètes multicolores exquises courant le long d'un mur est le résultat de l'interaction directe de la terre avec un film couleur humidifié, avec l'aide de l'artiste Daro Montag.
Peter fraser's post Somerset House - exposition SOIL
... "The Centaur, Portrait of an Ant" 1994 par France Bourely dans la superbe et étonnante exposition "Soil" @somersethouse jusqu'au 13 avril 2025. L'exposition, d'une ampleur et d'une intensité énormes, présente des œuvres d'artistes et de photographes qui transforment fondamentalement nos notions de la terre sous nos pieds en montrant des aspects de son extraordinaire complexité intelligente... une exposition à voir absolument ! #Terre #art contemporain #photographie #sculpture #textiles #film #peterfraser
Wow. Impressionnant. Impressionnant. L'exposition "Soil" à Somerset House
J'adore les images des microscopes à balayage électronique et l'exposition m'en a mis plein la vue.
D'incroyables images en accéléré du monde qui se trouve sous nos pieds. Mycélium créant des voies de ramification dans le sol, sexe des vers, racines se frayant un chemin, ectomycorriza (symbiose entre les plantes et les champignons) et de nombreuses créatures invisibles à nos yeux. Le sol est vivant et actif. Il est vivant, ce n'est pas seulement de la matière morte ou de la saleté, mais un organisme vivant complexe.
Le sol déborde de vie.
France Bourély, l'artiste qui a pris cette incroyable image d'une punaise des bois, se définit comme une exploratrice et une photographe du nano-espace. D'autres images montrent la beauté et la complexité d'une fourmi.
Des sculptures de zinc liquide versées dans des termitières ressemblent à des coraux et à des réseaux neuronaux. Une fois de plus, on retrouve le modèle de ramification tant apprécié par la nature.
L'artiste Jo Pearl a créé des micro-organismes en céramique suspendus dans l'air, montrant l'incroyable diversité et les formes que l'on trouve dans le sol.
Le communicateur scientifique
Tim Cockerill et la microbiologiste Elze Hesse ont fourni de magnifiques macro-images de bactéries et de l'effet sur elles des métaux lourds toxiques présents dans certains sols contaminés...
SOL : le monde à nos pieds Nous avons beau marcher dessus, le sol sous nos pieds a bien plus à dire sur lui-même que nous ne le pensons. Regorgeant de vie (et sa couleur moka étant très tendance, selon Pantone), la santé de notre sol est un indicateur précieux de l'état de tout ce qui nous entoure. Alors que l'activité humaine grignote nos écosystèmes, notre sol réclame de l'amour - et nous y prêtons enfin attention. C'est le sujet de l'exposition phare de la Somerset House, SOIL : The World At Our Feet (Le monde à nos pieds), qui se tient actuellement dans les Embankment Galleries de la Somerset House. Rassemblant des penseurs, des cinéastes, des scientifiques, des activistes et des artistes locaux et internationaux, SOIL tisse la beauté et l'émerveillement à travers des sujets tels que les déchets, le changement climatique, la terre et la justice. Dirigée par Claire Catterall, conservatrice en chef de la Somerset House, en collaboration avec l'écrivain May Rosenthal Sloan et les jardiniers Henrietta Courtauld et Bridget Elworthy, l'exposition met en lumière le rôle central du sol et y répond à travers trois sections : La vie sous terre, La vie au-dessus du sol et L'espoir. L'artiste néerlandais de pointe Wim van Egmond, par exemple, a collaboré avec le musicien Michael Prime pour présenter un voyage dans le monde souterrain, mêlant son spectaculaire et microphotographie dans un espace à double hauteur. Ailleurs, le collectif artistique Marshmallow Laser Feast explore les champignons spongieux et les réseaux de mycélium qui transmettent des messages sous nos pieds ; France Bourély présente les êtres microscopiques qui prospèrent dans l'ombre tout autour de nous ; et Fernando Laposse montre la capacité de la nature à trouver des solutions aux problèmes de déchets matériels que nous lui jetons à la figure. La santé des sols, le changement climatique, le bien-être humain et la nutrition sont tous délicatement liés. À l'heure où la menace bien réelle de l'insécurité alimentaire se fait de plus en plus pressante, les sols sont enfin en passe de devenir une priorité de l'agenda écologique.
University of South Florida - Le sublime synthétique par Santiago R Perez
La distinction entre l'artificiel et le naturel est de plus en plus remise en cause par les progrès de la génétique, de la microbiologie et de la robotique. En commençant par l'assemblage moléculaire de systèmes organiques en micro-surfaces et structures complexes, et en s'étendant au domaine du macro-paysage, notre compréhension du terme "synthétique" doit être revue (Fig. 1). Quelle est la relation entre le composant (ou la partie) et le tout, lorsque l'on est confronté au synthétique ? Les technologies de fabrication numérique, associées à un regain d'intérêt pour la topologie et les formes (bio)logiques, remettent en question nos notions préconçues d'espace et de forme. Cette enquête tentera d'explorer la relation entre les assemblages traditionnels produits à la main et la production de formes complexes par prototypage numérique rapide. L'impact de l'ouvrage de D'Arcy Thompson intitulé On Growth and Form sera considéré à la fois comme un tournant historique et comme une source contemporaine de connaissances pour l'exploration de nouveaux assemblages inspirés de la topologie et de la biologie. En particulier, les micro-surfaces organiques dépeintes dans Hidden Beauty de France Bourély seront explorées, en comparaison avec le développement mathématique des formes organiques inspiré par Periodic Minimal Surfaces. L'analyse des formes émergentes et des assemblages basés sur la notion de synthétique sera comparée à l'organique et considérée dans le contexte de l'art et de la sculpture du vingtième siècle. On tentera d'établir de nouveaux modes de recherche pour combiner les explorations numériques et physiques de l'espace et de la forme, influencés par les progrès dans les structures à micro-échelle, les surfaces complexes et l'histoire de la forme organique dans l'art.
Entrez dans le monde des inconnus
Avec le livre "Unsichtbare Welten", vous découvrirez, à l'aide d'un microscope électronique, un point de vue tout à fait différent sur la flore et la faune. Ce qui était jusqu'à présent si petit et insignifiant est, dans ce livre, gigantesque, comme l'arbre de Noël, placé dans le creux d'une plante, ou le zoom sur la cime d'une pierre blanche. Des Rüsselkäfer très fatigués se voient obligés d'utiliser plutôt des burgers à côté des flocons d'herbe. Et qui a pensé qu'une mouche tsé-tsé ou une chenille gluante pouvaient être aussi filigranes et élégantes ? La biologiste France Bourély présente dans son livre des espèces exotiques, de la naissance d'une Efeuknospe jusqu'au portrait d'une Ameise. France Bourély
Unsichtbare Welten
Verlag : Gerstenberg
Commentaires sur amazon.com Hidden Beauty October 2002
Étonnant + inspirant Faire le tour de ce livre est tout aussi passionnant que d'explorer de nouvelles contrées. Mme Bourley avait mûrement réfléchi à ses options de carrière, parmi lesquelles figurait celle d'astronaute. Puis son objectif (littéralement !) a pris un tournant inattendu. Elle a découvert les profondeurs de l'ordinaire qui nous entoure. Ses voyages loin, très loin dans les mondes intérieurs sont étonnants et vraiment édifiants. Voir la symétrie et la beauté de ces minuscules êtres et choses totalement séparés, c'est parler des possibilités merveilleuses des joies simples (et même inspirantes) de voir des motifs pas tout à fait inconnus à une échelle aussi minuscule. J'en reviens en pensant que "tout est significatif". Le calme qui s'en dégage vaut le prix d'entrée. Dans le même ordre d'idées, il existe un film intitulé "Microcosmes". Je vous suggère de le chercher. Vous l'aimerez aussi. Evaluation : Un livre étonnant et visionnaire ! En tant que physicien (de profession) et photographe amateur (dans mon temps libre), je dois dire que je n'ai *jamais* rencontré un plus bel exemple de synergie entre l'art et la science (sans parler de la philosophie) que ce qui attend le lecteur chanceux qui achètera ce livre extraordinaire. Certaines images, d'un point de vue purement esthétique, se classent (à mon humble avis) parmi les plus grandes photographies abstraites qui aient **jamais** été prises ! En effet, je suis tenté d'assimiler ce que le Dr Bourely a accompli ici à ce qu'Ansel Adams a accompli pour l'Ouest américain avec ses magnifiques photographies grand format. Ce qu'Adams représente pour le monde macroscopique, le Dr Bourely le représente pour le monde microscopique. Elle est *à ce point* douée... en tant que guide, scientifique, photographe et visionnaire.
Blog Owen Meany - La Tour de Babel 23 février 2007
France Bourely : La connexion entre art, science et notre tendance naturelle à faire des associations est particulièrement flagrante lorsque l'on plonge dans le monde de l'infiniment petit. Depuis la création du microscope, les techniques se sont développées nous permettant aujourd'hui de révéler un monde totalement inconnu à notre échelle. Par exemple, l'utilisation du microscopique électronique à balayage a permis de mettre au jour les détails magnifiques de certains organismes vivants et faire de cet outil de science un moyen artistique donnant naissance à la science contemplative (1). Plus nous plongeons vers l'infiniment petit, plus notre façon d'interpréter ces images nous révèlent. Tout comme l'art non figuratif, la science devient alors source d'images qui jouent avec notre inconscient, notre mémoire, pour nous révéler ce que nous sommes. Une sorte de test de Rorschach artistique. Dis moi ce que tu vois, je te dirai qui tu es !
Archive du bulletin de la toile scientifique 11 mars 2003 : La Micronaute. Dentelle de peau de la punaise des bois, guirlandes des ailes de papillon de Madagascar, joaillerie de microplancton fossile ou encore une poussière dans l'oeil d'une libellule... France Bourély pratique l'art de la biologie contemplative à l'aide de son microscope électronique à balayage. Lauréate d'un prix Leitz de photographie, cette diplômée en pharmacie de Paris et de Berkeley se consacre depuis 1994 à la microphotographie. Chenille, mygale, feuille de fenouil ou grain de pollen, rien n'échappe à son oeil averti. Afin d'en révéler les intimes secrets, elle enduit même ses spécimens d'une fine couche d'or ; les rendant ainsi conducteurs et résistants. France Bourély vient de publier un livre aux Éditions de La Martinière, Mondes invisibles. La galerie d'images de son site offre un aperçu de cet univers inexploré empreint de poésie et de beauté. France Bourély, photographe de l'invisible
France Bourely Docteure en Pharmacie de la Faculté de Paris et Master en Biologie végétale de l'université de Berkeley en Californie, photographe et spécialiste en microscopie électronique à balayage, France Bourely est la biologiste de l'équipe Okavango. Mission Madasgascar
Après avoir obtenu la Laurea in farmacia à l'université du Parigi, France Bourely a obtenu un master en sciences à l'université de Berkely en Californie. C'est en suivant cette spécialisation que France Bourely découvre les merveilleuses possibilités du microscope électronique...
Bilderbuch : Les mondes insoupçonnés - De l'infiniment petit à l'infiniment grand... La bande dessinée la plus fascinante de l'histoire de l'humanité s'intitule "Von der Schöheit des Mikrokosmos" (De la beauté du microcosme). France Bourely
Les 26e Rencontres Internationales de la Photographie - Arles du 8 juillet au 15 aout 1995 - France Bourely - Mondes Invisibles
"Son microscope transforme la science en art" Figaro Magazine Extraits de Patrice Lanoy
Apprendre à regarder / Learning to look - France Bourely Revue Pages Paysages Septembre 1996 "le Dr Donald Kaplan, professeur décoré du Guggenheim Award et de la Himbolt Scholarship, sollicitait nos observations sur diverse plantes (Berkeley)....
France Bourely revient de l'infiniment petit : mon voyage aux frontières du vivant. L'infiniment me fascine. Tel un spationaute, je pars régulièrement observer l'organisation de la matière à la surface. Ca m'interesse Mai 1995
Biologiste contemplative, photographe de l'invisible, baroudeuse, micronaute, France Bourely se reconnaît dans chacune de ces appellations mais elle se définit avant tout comme une exploratrice qui révèle les merveilles créées par la nature. Article dans la Revue médicale
Le choc des images - Sciences et Avenir L'émergence de la photographique scientifique - France Bourely Dès la naissance officielle de la photographie en 1839, les scientifiques branchent des chambres noires à des lunettes astronomiques ou à des oculaires de microscopes...extrait article de Monique Sicard - sciences et avenir
Photomicrographie - Pour l'invisible est-il beau ? La "micronaute" France Bourely, une pure scientifique a su élever la microscopie électronique à la hauteur de l'art. Elle nous parle de son travail. ImageExpert
Arles : l'invisible déploie ses charmes. France Bourely à l'Espace Van Gogh - France Bourély pilote son microscope électronique comme n vaisseai spatial, elle emmène le public dans le monde inconnu de l'infiniment petit...
France Bourély : son microscope transforme la science en Art - Figaro Magazine. Pour France Bourely, pharmacienne et biologiste, le microscope électronique est devenu un art à part entière. Il lui permet de découvrir les beautés cachées de l'infiniment petit et d'en tirer des clichés fascinants. Portrait d'une exploratrice de l'inattendu.
DAS magazin - France Bourely La scientifique française France Bourely peut, dans le microscope électronique, faire basculer le sommet d'une pyramide à un niveau si bas qu'il est théoriquement aussi haut que celui de la tour Eiffel. Cela permet à la biologiste et à la photographe d'acquérir une connaissance approfondie du monde hivernal des plantes et des insectes.
Leica Gallery New York City France Bourely - Des photographies de parties d'insectes, de bestioles, de fleurs et de plantes agrandies des milliers de fois au microscope électronique révèlent une étrange beauté, la science se transformant en art.
Photographie française à New York - La contemplative et ses bêtes - France Bourely, pharmacienne et biologiste devenue photographie, expose à la galerie Leica, à Soho. Elle traque l'infiniment petit. Mais pourquoi l'invisible est-il si beau ? Le Figaro France-Amérique
France Bourély : Les mirages du microscope électronique, planètes invisibles - Figaro Sciences 1995 Les photographies de France Bourély nous racontent un univers inaccessible à la lumière et au regard. Elle bouscule les règles d'accès à ces mondes et nous demandent d'imaginer. Extrait article Le Figaro - Sciences
Se qualifiant de biologiste contemplatif, ce charmant docteur en pharmacie diplômé de l'université de Paris et de Berkeley s'est pris de passion pour le microscope électronique qui lui permet de magnifier son art de l'invisible en recouvrant de feuilles d'or ses étranges bestioles. Ses tableaux abstraits où l'échelle d'agrandissement est énorme : étamine de rose, acariens, grains de pollen agrandis 3000 voire 10000 fois, deviennent des images intriguantes, belles et troublantes... extrait article de Philippe Thirault
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